Aujourd’hui dans la série de Femmes de Moncton, je vous présente Christine Dubé. J’ai eu le plaisir de rencontré Christine lorsqu’on étaient toutes les deux étudiantes à l’Université de Moncton. Je ne me rappelle pas au juste à quel moment, ou même dans quelle année, mais je me rappelle qu’elle était une femme à remarquer. Elle a toujours été incroyable passionnée, et je suis contente d’avoir resté en contact avec elle depuis ce-temps. Encore plus, je suis heureuse de pouvoir vous la présenter dans cette série.
Parles moi un peu de toi-même.
Je m’appelle Christine Dubé. Je viens d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick, et ça fait une dizaine d’années que j’habite à Moncton. J’ai déménagé ici pour mes études en philosophie. Après mes études, j’ai travaillé au Plan B parce que j’voulais avoir des contacts dans l’industrie de musique. C’est là où j’ai rencontré Carole Doucet de Le Grenier Musique. J’ai travaillé pour elle pour quelques années, puis là je viens de lancer ma propre agence en 2018 qui s’appelle Cool Cats Agency.
Qu’est-ce qui t’a apporté à vouloir travailler dans l’industrie de la musique?
Ça va sonner un peu cheesy mais depuis que je suis un enfant, ma passion c’était la musique. Cependant, je suis pas une musicienne. J’ai essayer d’apprendre la guitare, c’était vraiment pas pour moi. Éventuellement, j’ai découvert d’autres aspects de la musique et qu’il était possible de travailler dans l’industrie musicale sans être sur scène.
Pourrais-tu décrire ton travail pour quelqu’un qui ne connaît pas le monde d’agence de musique?
Le travail consiste beaucoup de trouver des spectacles et des opportunités pour les artistes. Un des aspects c’est de booker des spectacles. Non seulement de trouver des dates, mais aussi de s’assurer qu’il y a un respect de l’artiste, son intégrité et de son art. Je remplie aussi des demandes de financement, pour développer des projets et la carrière des artistes. C’est beaucoup de planification. On planifie à court terme et à long terme la carrière des artistes.
Comment as tu changé dans les dernières 10 années?
Je suis quelqu’un qui réagit vite. Je suis devenue (un peu) plus patiente avec les années. Si ya quelque chose que tu réalise en vieillissant c’est que les bonnes choses prennent du temps.
Qu’est-ce que t’aimes à propos de Moncton?
J’ai un love-hate relationship avec Moncton, comme beaucoup d’autres gens je pense. C’est grand et c’est petit en même temps. C’est une ville pas mal vivante du côté culturel, remplie de petits gems, autant de personnes que de places.
Quels sont tes aspirations pour le futur?
Pleins de choses, mais surtout de faire une petite différence dans l’industrie musicale du N.-B.
Qui est-ce qui t’inspire?
Les artistes du Canada Atlantique dans un sens large. Ils sont prolifiques, variés et débrouillards.
Je dois aussi faire un clin-d’oeuil à Dawn Després-Smyth de Musique NB. Si seulement on pouvait tous refaire les murs d’une maison aussi bien qu’on gère les media sociaux…
Quel est l’un des plus grand défi auquel tu as du faire face?
D’avoir une bonne balance entre le travail et le repos. Lorsqu’on est self-employed – et encore plus dans le milieu culturel – on trouve toujours quelque chose de plus à lire, à faire, à penser, à regarder. C’est facile de vouloir donner son temps à tous les projets, mais en restant réaliste, on ne peut pas tout faire. C’est important de savoir quand dire “j’arrête,” pour que la productivité reste à son meilleur.
Quels conseils donnerais-tu a d’autres femmes?
Vraiment avoir confiance en soi le plus possible. Tout commence par reconnaitre son potentiel, d’en être fière et de l’exploiter.
Comment peut-on te rejoindre?
Sur mon site web de Cool Cats Agency ou par Facebook.