Parfois j’oublie c’est quoi le sentiment d’être une minorité. Étant une personne blanche vivant présentement au Nouveau-Brunswick, au Canada, ça m’arrive souvent d’avoir un sentiment d’appartenance, de “blendage” si tu veux. Puis de temps en temps, ça me frappe en pleine face – je suis une femme.
Qu’est-ce que ça veut dire, au juste, être femme?
On pense presque immédiatement à la féminité – les robes, le maquillage, la délicatesse, la gentillesse. On pense fragile, émotionnelle, compliquée. On pense sexy, sensuelle, et salope. Des stéréotypes qui vivent encore aujourd’hui, bien sur, en raison de leur vérité. C’est vrai que beaucoup d’entre nous on possède ces qualités, ou l’on aime ces choses particulières qui s’associent avec le féminin. Mais ne confondez pas des caractéristiques comment étant la définition du mon en question.
Une femme peut être tellement de choses.
J’aime pensé qu’une femme peut être n’importe quoi si elle le désir – elle peut même devenir homme à cet époque-ci! Et j’aime encore plus le fait qu’il y a tellement de femme aujourd’hui qui sont devenu des modèles pour toutes et tous dans la réalisation que nous pouvons en fait réaliser nos plus grands rêves.
Ma plus grande modèle
La première femme qui me vient en tête quand je pense à une grande femme c’est ma grand-mère. (OK, c’est “tie” entre ma grand-mère et Maya Angelou mais faut en choisir une seule pour être la vedette de mon article!) Ma mémère LeBlanc était une femme comme aucune autre. Je l’ai seulement connu en tant que grand-mère, et non comme jeune fille, comme jeune mariée, comme nouvelle maman, etc, donc ma connaissance de sa vie est quand même limitée. Qu’importe, elle eut un impact énorme dans ma vie, et surement dans la vie de plusieurs personnes dans notre communauté.
Ma grand-mère n’avait peur de rien – mais les gens avaient peur d’elle! C’était une femme imposante, bruyante, “chafrailleuse,” comme qu’y dirions par chenous! Elle aimait passé son temps avec sa famille, c’était évident. Elle a élevé 5 enfants, et j’en suis certaine qu’elle en a perdu quelques-uns. Elle a grandit dans un petit village francophone au bout d’un chemin appelé Le Platin – mon chez-moi pour toujours. Elle faisait du jardinage – et OUF, elle avait un gros jardin! Ses passes-temps consistait de jouer aux cartes, faire ses prières, écrire dans son journal et aller prendre des marches. C’est plutôt le dernier passe-temps qui m’a fait connaître ma grand-mère car elle nous apportait souvent marché quand moi et mon frère on était jeune.
J’aimerais pouvoir vous peindre une meilleure image de la femme qu’était Thérèse LeBlanc, hélas ça pourrait prendre une éternité! Elle était tellement de chose, mais avant tout, elle était une femme. Elle était exactement ce que ça représentait pour moi d’être une femme – forte, honnête, directe et vaillante. Elle était “smarte,” et surtout débrouillarde. Malgré son âge, elle pouvait tout faire cette femme là!
Et j’en suis sur que toi aussi tu connais une femme comme ça. C’est peut-être même toi! Et si oui, je t’applaudit et je t’admire.
Pour tous ceux et celles qui continuent à se lutter pour les droits des femmes, je vous remercie du fond de mon coeur. Pour tous ceux et celles qui souffrent d’une façon ou d’une autre, je pense à vous et je souhaite que vous connaitrai le changement bientôt. Pour tous ceux et celles qui ont su s’en sortir, bravo.
Bonne journée international de la femme à vous, toutes et tous!